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Les robots humanoïdes dans la vraie vie, et plus seulement au cinéma !

17 septembre 2025
Les robots humanoïdes dans la vraie vie, et plus seulement au cinéma !
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À mesure que l’intelligence artificielle et les technologies connexes progressent, les robots deviennent des machines pensantes polyvalentes, bien au-delà de simples automates programmés.

Auteur : Tobias Aellig, Senior Equity Analyst, LGT Private Banking

Vous les avez vus au cinéma dans Terminator. Vous en avez lu dans Les Robots d’Isaac Asimov. Mais en avez-vous déjà rencontré dans la réalité ?

Peut-être avez-vous manqué le tout premier combat d’exhibition entre robots humanoïdes, organisé par la start-up chinoise Unitree Robotics. Ce test grandeur nature n’est qu’un exemple parmi d’autres des démonstrations – impressionnantes ou parfois décevantes – qui se multiplient dans le monde.

Ne vous attendez toutefois pas à croiser demain un robot humanoïde dans les rues : l’adoption de masse reste incertaine. Mais les technologies nécessaires progressent rapidement et ouvrent la voie à une multitude de cas d’usage.

Quand le cerveau numérique s’incarne dans un corps

Les percées récentes en intelligence artificielle (IA) permettent déjà aux consommateurs d’utiliser des applications comme ChatGPT pour obtenir des informations personnalisées, tandis que les entreprises explorent les assistants et agents virtuels pour améliorer la productivité.

Désormais, cette intelligence peut aussi interagir avec le monde physique : c’est ce qu’on appelle l’IA « incarnée ». Autrement dit, le cerveau numérique se voit attribuer un corps. L’IA permet aux robots de voir, apprendre, se déplacer, parler, recevoir des instructions, et finalement agir.

Grâce à l’IA multimodale, il est maintenant possible d’intégrer et de traiter simultanément texte, images et vidéos. Parallèlement, les avancées dans les batteries, les microprocesseurs et la dextérité robotique rapprochent cette vision de la réalité.

Des capacités démultipliées

Traditionnellement, les robots étaient définis comme des dispositifs préprogrammés destinés à accomplir automatiquement des tâches complexes et répétitives. Cette définition devient obsolète : l’apprentissage automatique et l’IA générative ont décuplé leurs capacités.

Aux côtés des robots industriels, de service ou collaboratifs, une nouvelle famille apparaît : les humanoïdes. Plus intelligents et plus habiles, ils s’adaptent aux environnements humains et peuvent exécuter des tâches variées avec une polyvalence inédite.

Leurs usages potentiels couvrent l’industrie, la distribution, l’hôtellerie ou encore la santé. Dans le commerce de détail, ils pourraient approvisionner les rayons, aider les clients, nettoyer ou effectuer des livraisons de proximité. En santé, ils offriraient aux seniors une assistance à domicile, en les aidant dans leurs gestes quotidiens et en leur rappelant la prise de médicaments.

Une main-d’œuvre bon marché ?

Une fois la technologie scalable, les perspectives deviennent colossales. Le travail représente plus de 50 % du PIB mondial, et plus de 60 % en Amérique du Nord. Si, comme l’avance Elon Musk, le prix d’un robot humanoïde descend à 25 000 USD, le retour sur investissement paraîtrait très favorable comparé aux coûts salariaux, même en tenant compte des frais d’énergie et de maintenance.

Mais la route vers l’adoption de masse sera longue. Les estimations du marché total adressable oscillent entre 30 et 75 milliards USD à l’horizon 2035, avec une croissance marquée jusqu’en 2050.

Premières productions dès 2025

Nous pensons que 2025 marque le début de la commercialisation réelle : les humanoïdes ne se limiteront plus à la R&D, mais atteindront une autonomie ciblée. Des entreprises comme AgiBot, UBTech (Chine) ou Tesla annoncent le lancement de leur production en série dès cette année.

Leurs premiers terrains d’application seront les usines, déjà familières des robots non humanoïdes. En revanche, leur arrivée dans les foyers prendra plus de temps, compte tenu des exigences de sécurité, de généralisation des usages et de la réticence psychologique des consommateurs.

Les pays développés adopteront sans doute plus vite ces technologies : coûts salariaux élevés et vieillissement démographique y créent une pression favorable. La Chine, portée par son ambition technologique et ses défis démographiques, devrait suivre la même voie.

Un chemin semé d’embûches

Former les robots exige d’énormes volumes de données, encore rares. Leur puissance de calcul et leurs mouvements nécessitent aussi des batteries performantes et des systèmes de dissipation thermique efficaces.

Le coût reste un frein majeur : la facture des matériaux atteint parfois 300 000 USD par robot, loin du prix cible de 20 000 à 30 000 USD pour une adoption massive. Si des modèles bon marché existent déjà, leurs coûts d’exploitation doivent encore baisser et leurs capacités s’améliorer pour séduire les clients.

Enfin, l’impact social sera considérable : le remplacement potentiel d’une part importante de la main-d’œuvre pourrait déclencher des tensions politiques. Les économies et les systèmes sociaux devront s’adapter, et la réglementation influencera fortement la vitesse de déploiement.

Un écosystème complet

L’univers des humanoïdes réunit trois types d’acteurs : les intégrateurs (conception, R&D, assemblage final), les fournisseurs du cerveau (semi-conducteurs, logiciels) et les fournisseurs du corps (actionneurs, pièces structurelles, batteries).

Le cerveau et le corps doivent fonctionner en parfaite synergie ; d’où l’avantage compétitif d’une intégration verticale à ce stade. Plus tard, la montée en volumes favorisera probablement la sous-traitance.

À court terme, les gagnants seront les fournisseurs de composants critiques et de technologies d’IA, ainsi que les intégrateurs capables de capitaliser sur leur expertise existante.

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