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Plus de la moitié des Suisses ressentent un stress élevé après leurs vacances d’été

  • Özlem Simsek, Managing Director chez Robert Walters
  • 4 août 2025

Les vacances : une parenthèse qui ne devrait pas générer de stress.

L’été devrait être synonyme de repos, une occasion de se ressourcer, de se déconnecter et de revenir au travail avec énergie. Pourtant, ce que nous observons chez de nombreux professionnels en Suisse est tout autre : au lieu d’un retour serein, la reprise s’accompagne souvent de stress, d’anxiété, et parfois même de culpabilité.

Notre dernière enquête menée chez Robert Walters révèle que plus d’un professionnel sur deux (53 %) en Suisse ressent une forme d’angoisse au moment de reprendre son activité après ses congés – et près d’un tiers (29 %) se déclare « très anxieux ». Les vacances, censées être bénéfiques, deviennent paradoxalement une source supplémentaire de tension.

La boîte mail est au cœur de ce phénomène : 55 % des répondants pointent la surcharge de leur messagerie comme facteur numéro un de stress. Pour limiter l’impact, beaucoup adoptent des tactiques radicales : 66 % avouent consulter leurs e-mails professionnels pendant leurs congés, histoire de réduire les urgences accumulées au retour. Or, si la connectivité permanente que nous offrent nos outils est une liberté précieuse, elle se transforme aussi en piège, maintenant une pression constante, même loin du bureau.

Ce que je trouve particulièrement préoccupant, c’est la culpabilité qui freine la prise de congés. En Suisse, 71 % des professionnels disent repousser leurs vacances, soit parce qu’ils se sentent « indispensables », soit parce qu’ils estiment que la charge de travail est trop lourde. Quand s’accorder du repos devient perçu comme un luxe ou un signe de faiblesse, c’est le signe d’une culture d’entreprise qui mérite d’être questionnée.

Les fermetures collectives, pratiquées dans certains pays, pourraient être une piste, puisqu’elles réduisent la crainte de manquer des informations. Mais en Suisse, ce modèle séduit peu : seuls 10 % y adhèrent pleinement. Ici, la liberté de choisir ses dates prime sur la déconnexion collective.

Ce constat dépasse nos frontières : en Belgique, en France, en Espagne ou au Royaume-Uni, le même phénomène est observé, avec des intensités variables. Mais partout, une même conclusion s’impose : le vrai défi n’est pas d’imposer une solution unique, mais de bâtir une culture où la déconnexion est non seulement acceptée, mais encouragée.

Concrètement, cela passe par :

  • des passations claires avant le départ,
  • le respect des messages d’absence,
  • des attentes réalistes quant à la disponibilité,
  • et surtout, un discours managérial qui valorise le repos comme une condition de performance durable.

Se reposer n’est pas un signe de faiblesse. C’est la base d’un équilibre professionnel et personnel solide. Et c’est uniquement dans une culture de travail saine que les vacances pourront enfin remplir leur vraie mission : régénérer l’énergie et l’envie.

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