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« Genève, un outil de politique étrangère et un écosystème unique à préserver » – Entretien avec Fabrice Eggly

24 septembre 2025
« Genève, un outil de politique étrangère et un écosystème unique à préserver » – Entretien avec Fabrice Eggly

Fabrice Eggly, directeur de la Fondation pour Genève

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À l’heure où les tensions internationales fragilisent le dialogue, Genève reste un lieu unique au monde pour faire avancer la coopération internationale. Fabrice Eggly, directeur de la Fondation pour Genève, nous raconte comment les différents acteurs contribuent à faire de notre canton la capitale de la gouvernance mondiale.  Avec des initiatives concrètes de sensibilisation de différents publics, en créant des ponts entre le secteur privé et public, et en favorisant les liens entre la communauté locale et internationale, la Fondation pour Genève joue un rôle moteur pour renforcer la mission internationale de Genève, essentielle pour la Suisse et pour le monde.

En quelques mots, comment définiriez-vous aujourd’hui la mission de la Fondation pour Genève ?

La Fondation pour Genève œuvre depuis près de 50 ans pour le rayonnement, l’attractivité et l’ouverture sur le monde de Genève. Elle collabore étroitement avec les autorités fédérales et genevoises pour favoriser le développement international du canton et contribue à créer des ponts entre le secteur privé et public.

En quoi la Fondation joue-t-elle un rôle dans l’écosystème genevois, entre les secteurs public, privé et associatif ?

La Fondation est une force fédératrice entre les différentes composantes de l’écosystème genevois. Elle s’efforce de rassembler les acteurs, locaux et internationaux, publics et privés – pour favoriser le dialogue et les synergies. À titre d’exemple, elle a mandaté une étude menée conjointement par l’UNIGE, l’EPFL et la HEG, afin de mesurer concrètement l’impact du secteur international sur la région. Cette initiative, à laquelle la Fondation pour Genève a associé les autorités cantonales, fédérales, communales ainsi que des partenaires privés comme la FER et le GEM, visait à fournir une étude de référence sur l’impact de ce secteur essentiel pour notre région, afin de dépasser certains préjugés persistants. La Fondation pour Genève réunit également 5 entités affiliées, qui, chacune à leur échelle, permettent de rassembler les communautés locales et internationales, et de sensibiliser au rôle de Genève dans la coopération internationale.

Comment votre action s’articule-t-elle entre la valorisation locale et le rayonnement international de la ville ?

Ces deux dimensions sont indissociables. En renforçant l’ancrage local de la Genève internationale, on consolide également son rayonnement global. Le Prix de la Fondation pour Genève incarne bien cette ambition : il met en lumière, chaque année, une personnalité ou une institution genevoise qui a contribué de manière remarquable à faire rayonner Genève au-delà de ses frontières. Ce prix a notamment été remis à Kofi Annan, Fabiola Gianotti ou encore à de grandes figures du monde humanitaire, scientifique, académique ou culturel. À travers ces reconnaissances, nous soulignons à la fois la richesse de notre écosystème et son impact mondial.

Genève est souvent décrite comme la « capitale mondiale de la gouvernance ». Ce statut est-il toujours pertinent dans le contexte géopolitique actuel ?

Plus que jamais. Chaque jour, des décisions prises à Genève influencent la vie de millions de personnes dans le monde. On la décrit parfois comme la « cuisine » de la gouvernance mondiale, par opposition à New York qui en serait la salle à manger. Ce n’est pas un slogan, mais une réalité tangible : Genève rassemble les expertises et acteurs compétents dans un lieu stable et neutre pour répondre aux défis mondiaux qu’il s’agisse de l’environnement, de la paix et de la sécurité, des droits humains, de l’action humanitaire et de la migration, de la santé, de la science et de l’innovation, du travail et du commerce. Dans un monde fracturé, la capacité de Genève à faire dialoguer des acteurs très divers est une richesse précieuse à préserver. Il ne faut pas oublier que Genève rassemble des représentants de pratiquement tous les États du monde, elle est un exemple unique au monde d’universalité.

Face à la montée des tensions internationales, à un certain retour des logiques de puissance, voire à une forme de repli des États, comment le multilatéralisme peut-il se réinventer depuis Genève ?

N’oublions pas qu’il appartient aux États membres des organisations internationales de réinventer le système multilatéral. La Suisse, et Genève, peuvent être un catalyseur pour initier ces discussions. Capitale mondiale du multilatéralisme, Genève dispose de caractéristiques exceptionnelles qui en font un terreau favorable à la redéfinition des règles du jeu international :

• Une tradition séculaire de neutralité, d’accueil et de dialogue, qui confère à la ville une légitimité particulière comme lieu de négociation, même dans les contextes les plus tendus.

• Des valeurs humanistes profondément ancrées, illustrées notamment par la naissance du droit international humanitaire à travers les Conventions de Genève.

• Une stabilité politique, qui assure un cadre sûr et fiable pour les échanges diplomatiques.

• Un savoir-faire reconnu dans l’organisation de rencontres internationales de haut niveau, qui fait de Genève un lieu de confiance pour les acteurs étatiques et non étatiques.

• Une capacité d’innovation diplomatique, appuyée par une expertise croissante sur des thématiques d’avenir : intelligence artificielle, cybersécurité, santé globale, diplomatie scientifique, climat.

Genève ne se limite pas à accueillir des institutions : elle fédère des initiatives concrètes à fort impact global. Le projet GIGA, lancé en 2020 par l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’UNICEF, en est une illustration emblématique. En visant à connecter à Internet les écoles du monde entier, ce projet montre comment Genève peut fédérer des efforts globaux, notamment en intégrant le secteur privé, autour d’enjeux concrets et partagés. Genève a ainsi le potentiel de devenir un véritable laboratoire d’un multilatéralisme réinventé : plus agile, moins politisé, fondé sur des thématiques transversales et capable de transcender les clivages géopolitiques traditionnels. En s’appuyant sur l’innovation, la coopération et sa capacité à créer des synergies entre acteurs étatiques et non étatiques, Genève peut contribuer de manière décisive à la refondation d’une gouvernance internationale plus représentative, plus efficace et plus résiliente face aux grands défis du XXIe siècle.

À vos yeux, quelles sont les grandes priorités que Genève doit se fixer pour rester pertinente dans le monde de demain ?

La Genève internationale fait face à la fois à une crise systémique, géopolitique et financière. Au-delà du rôle de catalyseur de la Suisse, Genève doit être innovante et renforcer son rôle de carrefour de l’innovation, consolider les partenariats entre secteurs publics et privés, et cultiver sa capacité d’accueil. Elle doit aussi continuer à fédérer les acteurs publics et privés ainsi que les pays des BRICS. Elle doit permettre de renforcer le dialogue avec l’Europe et les Etats partageant les valeurs de coopération et de dialogue. Elle pourrait être le moteur dans l’organisation d’un sommet sur le multilatéralisme de demain, en développant des pistes permettant de trouver des solutions aux défis mondiaux. Enfin, elle doit pouvoir, grâce à son agilité et à la volonté politique, attirer les talents et les cerveaux dans des institutions académiques de renom.

Comment la Fondation contribue-t-elle à faire rayonner l’image de Genève à l’étranger ?

Nous travaillons à renforcer la qualité de l’accueil réservé aux internationaux, qu’ils soient diplomates, experts, collaborateurs d’organisations internationales ou dirigeants d’entreprises. Une expérience positive vécue à Genève se transforme, bien souvent, en ambassade informelle de Genève dans le monde. À travers nos entités affiliées, nous veillons à ce que cette dimension humaine et hospitalière de notre Canton soit pleinement assumée. Le rayonnement de Genève passe aussi par son image : une ville ouverte, cosmopolite, accueillante, à taille humaine, mais au rayonnement international.

Selon vous, quels sont les principaux atouts de Genève aujourd’hui sur la scène internationale ? Et ses faiblesses ?

Genève dispose d’un écosystème unique au monde, où interagissent diplomatie, science, commerce, santé, droits humains, action humanitaire et innovation. On y trouve plus de 40 organisations internationales, 180 missions permanentes, 460 ONG, 2 000 multinationales et plusieurs institutions académiques de renommée mondiale. Cette densité exceptionnelle favorise les synergies et les coopérations concrètes. La proximité et la qualité des relations avec les autorités locales constituent également un atout distinctif. Genève est par ailleurs une capitale scientifique, grâce notamment au CERN, et un lieu d’avant-garde pour la gouvernance globale, capable d’initier des réflexions nouvelles sur des enjeux comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité ou le financement de l’aide internationale.

Mais rien n’est jamais acquis. Pour rester attractive, Genève doit maintenir des conditions-cadres favorables aux organisations internationales et au secteur international privé. De nombreuses villes dans le monde développent aujourd’hui des stratégies très offensives pour accueillir des institutions onusiennes ou des entreprises internationales, avec des infrastructures modernes et des incitations compétitives. Dans ce contexte, Genève doit innover et investir dans les domaines du numérique, de la gouvernance de l’IA, de la gestion des données, tout en tout en capitalisant sur ses forces. Elle peut notamment encourager les partenariats public-privé en mobilisant l’ensemble de son écosystème unique pour sortir des logiques de silos et incarner une Genève plus connectée, innovante, dynamique et résolument tournée vers l’avenir.

L’étude de la Fondation pour Genève sur l’impact du secteur international, publiée l’année dernière, révélait que près de 40 % des organisations internationales et ONG, ainsi que plus de 20 % des multinationales, envisageraient une délocalisation si d’autres institutions venaient à quitter Genève. Cela démontre à quel point les interactions au sein de cet écosystème sont nombreuses et essentielles. Cela souligne également que, si des agences venaient à s’installer ailleurs — par exemple à Vienne ou Nairobi — elles se retrouveraient déconnectées de cet environnement unique, qu’il convient de préserver et de valoriser auprès de l’ensemble des acteurs concernés. Par ailleurs, en Suisse, le rôle international de Genève reste parfois insuffisamment connu ou reconnu. Ce manque de visibilité nuit à la compréhension du rôle stratégique que joue la Genève internationale en Suisse et dans le monde. C’est pourquoi la Fondation pour Genève s’engage à renforcer cette lisibilité, notamment à travers des actions de sensibilisation auprès du grand public et des élus. À titre d’exemple, nous avons lancé un bulletin d’information destiné aux parlementaires fédéraux à Berne, mettant en lumière des initiatives concrètes nées à Genève et illustrant leur impact national et international. L’enjeu est clair : Genève n’est pas seulement une ville, c’est un instrument de politique étrangère pour la Suisse, et notre pays bénéficie directement d’une Genève internationale forte, reconnue et influente.

Comment faire comprendre, au-delà des clichés, la richesse et la complexité de l’« écosystème genevois » (ONG, missions diplomatiques, organisations internationales, entreprises, etc.) ?

Il faut des exemples concrets démontrant l’impact de ce secteur en donnant la parole à des acteurs du multilatéralisme et en vulgarisant des problématiques clés. Il est aussi essentiel de mettre en lumière les retombées concrètes de cette présence internationale pour la région : près de 4 milliards de dépenses dans la région et en Suisse engendrées par les collaborateurs des OI, ONG et missions diplomatiques. 37 % d’emplois directs, en incluant le secteur privé, soit plus de 150 000 emplois. Près de 70 % de la valeur ajoutée du Canton vient de manière directe, indirecte et induite, du secteur international. Enfin, ce secteur permet de créer un effet « boule de neige » bénéfique pour toute l’économie, en créant, grâce à son effet multiplicateur, de nombreux emplois indirects et induits. L’importance du secteur international à Genève passe par un multilatéralisme réinventé qui permettra à l’écosystème genevois de perdurer.

Comment renforcer le sentiment d’appartenance des Genevois à cette Genève internationale, souvent perçue comme distante ou réservée à une élite ?

Il faut faire passer l’idée que la Genève internationale n’est pas un monde à part, mais une composante intégrée de notre quotidien, participant à la prospérité de toute notre région, et permettant de placer Genève comme capitale de la gouvernance et de la coopération. Cela suppose de mieux expliquer son impact, de rendre visibles ses acteurs et ses actions, mais aussi de créer des occasions de rencontre, comme les Journées portes ouvertes du Palais des Nations ou d’autres initiatives ayant rencontré un énorme succès. À l’occasion du 50e anniversaire de la Fondation pour Genève, en 2026, nous préparons d’ailleurs plusieurs projets concrets visant à rapprocher la jeunesse, le grand public, les politiques ou le secteur privé de ces institutions.

Quelles initiatives existent pour faire comprendre aux habitants de la région le travail mené par les institutions internationales présentes sur leur territoire ?

Le Portail de la science ouvert en 2023 vulgarise de manière accessible le travail scientifique de pointe mené au CERN. Depuis son ouverture, c’est un véritable succès, il a accueilli 500’000 visiteurs, venant de Genève, de Suisse et du monde, ce qui démontre l’intérêt du grand public pour ces questions. Prochainement, le Portail des Nations présentera le multilatéralisme et son importance concrète pour le monde. Il permettra de créer du lien entre les institutions internationales et le grand public.

L’éducation joue-t-elle un rôle dans cette mission de sensibilisation à l’internationalisme genevois ? Quels projets menez-vous en ce sens ?

L’éducation est sans doute l’un des leviers les plus importants pour forger une conscience dès la jeunesse. La Fondation Eduki, notre entité affiliée, organise un concours national, des visites d’institutions internationales et des ateliers pédagogiques sur la coopération internationale. Dans le cadre de son 50e anniversaire l’année prochaine, la Fondation pour Genève prépare également la publication d’une bande dessinée destinée aux 15–20 ans, mettant en avant les valeurs du multilatéralisme véhiculées par Genève.

À quoi pourrait ressembler Genève dans dix ou vingt ans ? Une ville-laboratoire de solutions globales ? Une capitale de la diplomatie climatique ?

Chaque crise offre des opportunités. Genève a tous les atouts pour rester la capitale d’un multilatéralisme réinventé : plus souple, plus concret, plus représentatif et davantage connecté aux enjeux globaux. Elle peut devenir un laboratoire de solutions innovantes, où s’expérimentent de nouvelles formes de coopération. Grâce à son écosystème unique, Genève peut aussi s’imposer comme un pôle majeur de gouvernance numérique et de diplomatie climatique, réunissant chercheurs, décideurs, entreprises et ONG autour de réponses communes. L’innovation, l’impact et les partenariats intersectoriels devront être au cœur de cette ambition. Dans un monde instable, la Suisse — et Genève en particulier — peuvent offrir ce que le monde recherche : un lieu sûr, neutre et crédible, où se construit la coopération de demain.

Si vous deviez convaincre un jeune de 20 ans que Genève est une ville d’avenir, que lui diriez-vous ?

Je lui dirai que Genève est un lieu où l’on peut s’engager, entreprendre, se former et contribuer à résoudre des défis mondiaux en ayant un réel impact. Pour un jeune c’est une opportunité de vivre dans la plus petite des grandes villes, au cœur des enjeux planétaires.

À PROPOS DE LA FONDATION POUR GENÈVE

Depuis bientôt 50 ans, la Fondation pour Genève s’engage activement pour le rayonnement, l’attractivité et l’ouverture sur le monde de Genève. Elle collabore étroitement avec les autorités fédérales, cantonales et municipales pour favoriser le développement international du canton. Elle agit également comme une force fédératrice et contribue à créer des ponts entre le secteur privé et public. Elle mène des actions de sensibilisation auprès du grand public, ainsi que des milieux politiques et économiques, au niveau local et fédéral, sur le rôle clé que joue Genève en Suisse et sur la scène mondiale. À travers des événements, des publications et des partenariats institutionnels, elle contribue à renforcer la compréhension et le soutien aux activités internationales présentes sur le territoire. Elle fédère également cinq entités affiliées : le Cercle international, le Club Diplomatique de Genève, la Fondation Eduki, l’Association GVA2 et le Réseau d’Accueil du CAGI. Toutes œuvrent, à leur manière, à faire vivre l’ADN international de Genève. Fondée en 1976, la Fondation est aujourd’hui présidée par Marc Pictet et dirigée par Fabrice Eggly. Son siège se trouve au Domaine de la Pastorale, un lieu emblématique de la Genève internationale. Chargée d’histoire – la Pastorale accueillit notamment Nikita Khrouchtchev lors du Sommet de Genève de 1955 – cette demeure du XIXe siècle abrite aujourd’hui une dizaine d’institutions actives dans la Genève internationale. Elle illustre parfaitement la vocation de la Fondation : contribuer fièrement à l’ouverture sur le monde de la Cité.

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